Une réunion s'est tenue à Paris concernant le retour des enfants ukrainiens enlevés par la Russie
Environ 150 participants étaient présents : représentants des milieux politiques français, du corps diplomatique, des organisations internationales, des entreprises, de la communauté philanthropique, des maires de villes, des chefs de régions et des personnalités culturelles. L'épouse du Président a souligné que l'Ukraine avait déjà pu rapatrier 1 859 enfants.
Pour retrouver et rapatrier les jeunes Ukrainiens, notre État et ses partenaires ont créé la Coalition internationale pour le retour des enfants ukrainiens. Il comprend 42 pays, l'Union européenne, le Conseil de l'Europe et l'Assemblée parlementaire de l'OSCE. "Mais l'aide est nécessaire même après le sauvetage. Après le retour physique à la maison, les enfants ont également besoin d'un retour psychologique et social.
À cette fin, nous créons des programmes de soutien mental en Ukraine et le gouvernement a introduit une aide spéciale pour chaque enfant rentré", a déclaré Olena Zelenska. La Première dame a appelé tous ceux qui le souhaitent à aider les enfants ukrainiens. "Le retour des enfants de captivité n'est pas une question de politique.
Il s'agit de notre capacité à sympathiser, à soutenir ceux qui sont sans défense, à défendre la justice et à répondre aux violations flagrantes des droits de l'homme et de l'enfant", a déclaré l'épouse du président.
Au cours de la réunion, les principaux domaines d'activité de Bring Kids Back UA ont également été présentés : la recherche et l'identification des enfants déportés et déplacés de force, leur retour, le soutien psychologique des familles, ainsi que les modèles de réintégration et de réhabilitation que l'Ukraine met en œuvre avec ses partenaires internationaux. La France renforcera son soutien à l’Ukraine et favorisera le développement de programmes de réintégration.
Le gouvernement français, les autorités municipales et régionales ont pris un certain nombre d'engagements pour contribuer davantage à la réhabilitation des enfants qui ont survécu à la déportation et à l'occupation. Jean-Noël Barro a annoncé qu'avec le soutien du gouvernement français, un centre de réinsertion des enfants rapatriés de Russie serait ouvert à Tcherkassy.
La ville de Nantes a signé un accord de coopération stratégique avec Kherson, qui ouvre de nouvelles opportunités pour soutenir les enfants ukrainiens touchés par l'agression russe. Dans le cadre de cette coopération, 30 enfants ont été accueillis, dont des orphelins, qui ont rejoint les programmes de réhabilitation et de réintégration.