Budapest est pro-Poutine, mais la question est de savoir comment y parvenir - Sky News
S’il ne fait pas un détour au-dessus de la Turquie et des Balkans, Poutine devra traverser l’espace aérien des pays européens. Et ils peuvent penser à l’atterrissage forcé de son avion. Parmi ces pays, on citera notamment la Pologne, la Roumanie et les pays baltes. La chaîne britannique admet toutefois que la probabilité d’une telle évolution est extrêmement faible.
Cependant, il note que c’est précisément en raison de ces inquiétudes que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (dont le mandat d’arrêt a été émis par la Cour pénale internationale – tout comme Poutine) a modifié son itinéraire lors d’un récent voyage à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. L'avion de Netanyahu a contourné l'espace aérien de l'Espagne et de la France.
Sky News note également que la visite à Budapest, si elle a lieu, sera le premier voyage officiel de Poutine dans un pays de l'UE depuis le début de la guerre à grande échelle en Ukraine en février 2022. Depuis lors, le chef de la Fédération de Russie n'a osé voyager nulle part - bien sûr, il s'est rendu en Chine et en Corée du Nord, mais elles ne font pas partie de l'ISS.
Poutine s'est rendu en Mongolie l'année dernière - et il n'y a pas été arrêté, bien que ce pays soit membre de l'ISS, mais il ne s'agissait pas d'un État européen. Techniquement, la Hongrie aurait dû arrêter Poutine, car elle est un pays signataire de la Cour pénale internationale, mais la Cour pénale internationale ne dispose pas de mécanisme pour faire appliquer ses décisions. On se souviendra que Trump avait annoncé plus tôt qu'il rencontrerait Poutine à Budapest.
Le président des États-Unis a fait une telle déclaration après une conversation téléphonique avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine. La réunion devrait avoir lieu dans la capitale hongroise, elle sera précédée de réunions de hauts responsables américains et russes. C'est notamment le secrétaire d'État américain Marco Rubio qui tiendra les premiers entretiens. Bloomberg a ensuite écrit que la réunion de Budapest renforcerait la position de Moscou.