Le missile Petrel est capable de percer le Golden Dome américain : ce que disent les analystes
Le test du dernier missile russe 9M730 « Burevisnik » pourrait constituer un nouveau rebondissement dans la course nucléaire entre la Fédération de Russie et les États-Unis. L'arme serait capable de contourner le système antimissile américain avancé "Golden Dome", créé pour se protéger contre les missiles balistiques et hypersoniques. Ceci est indiqué dans le matériel du New York Times. "C'est une mauvaise évolution.
Il s'agit d'une autre arme de science-fiction qui va déstabiliser la situation et qui sera difficile à maîtriser dans le cadre du contrôle des armements", a déclaré Geoffrey Lewis, expert dans le domaine du désarmement nucléaire. Un autre spécialiste genevois, Pavlo Podvig, estime que ce missile ne sera d'aucune utilité pour la Fédération de Russie.
Il est prévu de frapper en réponse à une attaque nucléaire américaine, mais dans un tel cas, les premières attaques viseront spécifiquement les sites de lancement du "Stormboy". Selon d'autres analystes, les déclarations de Poutine concernant le test de Burevisnyk devraient être considérées non seulement dans un contexte militaire, mais aussi dans un contexte diplomatique.
Moscou avait précédemment proposé de prolonger le traité SNO-3, le dernier accord majeur entre la Russie et les États-Unis sur le contrôle des armements stratégiques, qui expire en février. Le maintien de ce document pourrait permettre à la Russie de concentrer ses efforts sur des actions militaires en Ukraine et d’éviter la coûteuse constitution d’arsenaux nucléaires.
Par ailleurs, l'attaché de presse du président de la Fédération de Russie, Dmytro Peskov, a déclaré qu'il n'y avait "rien" dans les essais du dernier missile qui puisse provoquer des tensions entre Moscou et Washington, car les relations bilatérales, selon lui, sont déjà à un niveau minime. "Jusqu'à présent, les premiers efforts timides ont été faits pour sortir ces relations de l'état d'engourdissement passé", a ajouté Peskov.