Selon lui, parmi ces 120 000 se trouvent de nouvelles bombes et des bombes aériennes modernisées, équipées d'ailes ou de moteurs pour atteindre des cibles situées à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres. La publication indique que la Russie largue entre 200 et 250 bombes de croisière chaque jour, et le mois dernier, le nombre quotidien moyen était d'environ 170.
Skibitsky a souligné que même si ces munitions peuvent être abattues, une telle masse constitue une "menace sérieuse". Ces bombes, dont la portée était auparavant estimée à 90 km, permettent à l'ennemi de frapper sans franchir les lignes de front. Ils sont moins chers que les roquettes et contiennent des explosifs pesant plusieurs centaines de kilogrammes pouvant pénétrer dans les bâtiments et les fortifications.
GUR a ajouté que la Fédération de Russie prévoit de produire d'ici la fin de l'année près de 500 munitions de ce type, avec une portée allant jusqu'à 200 km. Des travaux sont notamment en cours sur des modifications portant sur une portée allant jusqu'à 400 km, ce qui "permettra à Moscou de frapper encore plus de villes ukrainiennes sans recourir à des missiles". En outre, le chef adjoint du GUR a attiré l'attention sur l'augmentation de la production de drones russes.
En 2025, la Fédération de Russie produira au total près de 70 000 drones à longue portée, dont 30 000 de type Shahed. Rappelons que, dans la direction de Kramatorsk, les Russes tentent de s'infiltrer dans les soi-disant «zones grises» et de s'y accumuler lors des pluies et des brouillards, puis de passer à autre chose. Focus a également écrit précédemment que dans la nuit du 15 novembre, des drones d'attaque avaient attaqué une raffinerie de pétrole dans la ville russe de Riazan.
Tous les droits sont protégés IN-Ukraine.info - 2022