By Natali Moss
En particulier, le chef du ministère des Affaires étrangères, âgé de 76 ans, ne s'est pas présenté à la réunion du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie le 5 novembre, a attiré l'attention sur le journal "Moscou Times". Il a notamment été question de la reprise des essais nucléaires, dont la dernière fois remonte à 1990. Dans le même temps, l'absence de Lavrov aurait été "consensuelle".
Il ne représentera pas non plus la Fédération de Russie au sommet du G20, qui se tiendra les 22 et 23 novembre à Johannesburg. A sa place, la délégation sera dirigée par le chef adjoint de l'administration présidentielle, Maksym Oreshkin, sur ordre personnel du chef du Kremlin.
Poutine lui-même ne s'envolera pas pour l'Afrique du Sud, car le pays a signé le Statut de Rome, selon lequel il est obligé d'arrêter Poutine sur mandat de la Cour pénale internationale en tant que criminel international. Lavrov a pris la place du président au sommet des BRICS au Brésil cette année et en 2022 au sommet du G20 à Bali. La dernière fois que Lavrov a fait des déclarations publiques, c'était en octobre.
Oui, il a déclaré que la Russie n’aurait jamais violé le Mémorandum de Budapest, car elle n’avait pas utilisé d’armes nucléaires contre l’Ukraine. La veille, Lavrov avait assuré que Moscou reconnaissait l'indépendance de l'Ukraine, mais justifiait en même temps l'occupation de ses territoires.
Après l'entretien avec Rubio, le ministre a de nouveau déclaré qu'un cessez-le-feu immédiat n'était pas une option, car la majeure partie de l'Ukraine "restera sous la direction du régime nazi". Rappelons-le, Lavrov a expliqué pourquoi les forces armées russes attaqueraient les soldats de maintien de la paix de l'UE en Ukraine. Il a également été rapporté pourquoi la Maison Blanche avait annulé la rencontre entre Trump et Poutine après la conversation de Lavrov avec Rubio.
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